Bestiaire des 1001 nuits
En 2001, j'obtiens le prix de gravure de la Fondation Reynal et je choisir d'entrer dans le récit des 1001 nuits. Après des recherches au département des manuscrits anciens à la BNF, je découvre une tradition de représentation imbriquée (Inde Moghole du XVIIème siècle) qui figure bien la mise en abîme des récits enchâssés de ces contes. La série du Bestiaire s'en inspire. Les animaux y étant par ailleurs présents de manière métaphorique.
Ce sont des gravures au sucre sur plaque de zinc dont le tirage en couleur est monotypé, ce qui le rend unique. La technique du sucre (mélange de sucre, de gomme gutte et d'encre), permet d'avoir des rendus quasi picturaux et le monotype ajoute un aspect texturé au tirage.
Je ne suis jamais ressortie du labyrinthe des 1001 nuits qui m'a conduite ensuite au théâtre d'ombres et au cinéma d'animation.
